L' OM revient en force

 

Introduction:

Humilié en Coupe de France par Gueugnon, l' OM, dos au mur, a pris sa revanche. Les Marseillais se sont payé le Paris S.G., ennemi de toujours, devant un stade vélodrome enfin fier de ses hommes. Cette victoire 4-1 contre les Parisiens, les joueurs de Bernard casoni l'ont amplement méritée. Ils se sont battus comme des lions sauvages. Ils avaient faim de ballinou. Et surtout de succès.

A l' image d'un Abardonado, auteur du troisième but grâce à un coup de tête rageur, l' OM, avec une équipe de bric et de broc, a disposé d' un Paris S.G. qui avait pourtant ouvert la marque d'entrée de jeu par le Brésilien. Christian.

Plus que la victoire, c'est la manière qu'il faut retenir. Absents samedi contre Gueugnon, voire ridiculisés, les Marseillais ont retrouvé leurs vertus, leurs qualités de combattants. Comme si le message de Bernard Casoni avait été retenu par coeur ce mardi contre le Paris S.G.. Casoni a gagné un match. Grâce à ces trois points, l'OM n'est plus qu'à sept longueurs de Lyon et du PSG ( Voir tableau de classement). Sept points à huit (ou neuf, je sais pas ) journées de la fin du championnat. Dans cette compétition aussi folle, l'OM n'a pas dit son dernier mot.

Avec l'aide de Casoni, l'OM est tout à fait capable de réaliser un sprint final de toute beauté.

retour PSG-Marseille.

Les joueurs de marseille: Trévisan _ Pérez, Fisher, Dumas(cap)( Martini, 46min), Abardonado_ Pirés, Leroy, Brando, Dalmat (De La Péña,72min), Pouget( Bakayoko,84min), Maurice.

Buteurs: Christian(PSG) (7min), Pérez(24 min), Pouget(59min), Abardonado(67min), Maurice(78min).

Les joueurs du PSG: Lama_ Algérino(Laspalles,21min), El karkouri, Rabesandratana, A.Cissé_ Benarbia(cap), Ducrocq, E.Cissé(Yanovski,35min), Robert(Madar,74min)_ Christian, Leroy

Après leur déroute Face à Gueugnon, les Olympiens ont su se révolter face au Paris SG, remportant une victoire aussi large que méritée, au grand bonheur de leurs supporters. L'avenir de l'OM reste incertain mais pour l'heure, il est si bon de savourer ce plaisir retrouvé et partagé...

C est par un nouveau coup dur dans la matinée que commence, pour l'OM cette rencontre contre le PSG. Victime d'une béquille, Patriçk Blondeau, son capitaine si symbolique depuis la reprise, est obligé de déclarer forfait aprés une dernière échographie. Bernard Casoni se retrouve donc dans l' obligation de remodeler sa défense à cinq abandonnée contre Gueugnon, avec Dumas, Fisher et Abardonado dans l'axe, Perez et Brando dans les couloirs.

Cela n' empéche pourtant pas les Olympiens rentrer parfaitement dans le match, manistant une agressivité, une envie qui font plaisir à voir. Dans ces conditions, l'ouverture du score par le Paris SG jette un froid dans les tribunes... pas sur le terrain. "On avait si bien engagé le match que le but du PSG ne pouvait rien changer, explique Florian Maurice. C' est vrai que face à une autre équipe, moins symbolique que Paris, on aurait peut-être été plus en difficulté. Mais pas ce soir." Pendant les dix nunutes qui suivent, Bernard Casoni, entré sur la pelouse le visage tendu, les machoires sérées, reste assis, étudiant le jeu de son équipe. Il faut une frappe de Pirés sur le poteau pour le faioe lever et inviter ses joueurs à continuer ainsi.

Les deux Leroy se font alors expulser, après un début de pugilat. Quelques minutes après, Casoni se tourne vers Christophe Galtier, son adjoint: "On n 'est pas bien comme cela". Les deux hommes se concertent et s'attachent à réorganiser l'équipe, replaçant notamment Abardonado et Brando. Christian s'échappe alors et le coach marseillais de demander à Fisher de resserrer son marquage. Perez égalise juste après. Casoni bondit. Il ne s' assira quasiment plus jusqu'à la fin de la première période.

Un frisson parcourt le stade à l'entame de la deuxième période, Franck Dumas, blessé, ayant du rester au vestiaire. L'OM reprend toutefois sa marche en avant et prend alors l'avantage grâce à une frappe terrible de Pouget. Casoni jaillit à nouveau et exhorte le public avec ses bras. Il sent que le match est en train de basculer.

Abardonado lui donne raison en reprenant de la tête un ballon relaché par Lama. Casoni esquisse son premier sourire. Sur le terrain, les Olympiens continuent à imposer leur rythme. Stéphane Dalmat se lance dans une longue accélération mais perd le ballon. Casoni 1' appelle et lui demande de calmer un peu le jeu et lui rappelle qu'il ne joue pas à fifa. Mais le milieu de terrain ne veut pas lâcher la proie parisienne et repart dans un raid, évidement infructueux car c'est vrai que Lama est nul mais tenter une frappe en pivot desd 35 métre c' est abuser un peu. L'entraîneur marseillais, qui veut que son équipe garde davantage le ballon, n'hésite plus il appelle De La Peña pour remplacer l'ancien Lensois qu'il félicite d'une tape amicale.

C'est au tour de Florian Maurice de tromper Bernard Lama. 4-1 pour l'OM. Les dernières minutes semblent interminables pour Bernard Casoni, que le coup de sifflet final délivre des angoisses accumulées depuis samedi. Animé, probablement, d'une joie intérieure immense, il ne fait ensuite qu'un petit tour en salle de presse, refusant cependant de s'enflammer, il s'éclipse rapidement et laisse la vedette à ses joueurs.

"On avait à coeur de se faire pardonner, confie Florian Maurice. On a envie, j' ai envie de me révolter. On est à Marseille et on n 'a pas le droit de ne pas réagir. C'est pour cela que c'était une bonne chose de prendre le PSG à la défaite. Cette victoire doit nous servir de match référence avant les prochaines grosses échéances qui se profilent."

Son complice de l'attaque, Cyrille Poet, arrive à son tour. Lui qui est arrivé en pleine tourmente veut attendre avant de parler de déclic. "Je ne sais pas si ce sera un déclic. Pour l'instant, cette victoire ne vaut que trois points. Si dans la foulée on présente le même visage à Lyon, alors oui, on pourra dire que ce match contre le PSG aura été très important."

C'est à Stéphane Trévisan, que les quatre buts encaissés face à Gueugnon n'ont pas traumatisé, grâce notamment au soutien de Marc Levy et de Stéphane Porato qui n'a pas oublié qu'il lui est arrivé la même mésaventure pour. ses débuts au vélodrome l'an passé contne Montpellier, que revient le mot de la fin. "Depuis la trêve, on a énormément travaillé. Il nous fallait un gros résultat pour concrétiser. C'est chose faite et c'est bien qu'il soit arrivé ce soir, car notre public le méritait.

Eux ont bien mérité de savourer leurs quarante-huit heures de repos, avant de commencer à préparer Lyon. Cela fait tellementde bien d'entendre à nouveau le vélodrome chanter ainsi...

Les stats du club

 

 

 

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